Avec les européennes et les les législatives dans la foulée le corps électoral français s'est retrouvé divisé en trois "blocs" sensiblement équivalents en nombre de voix. Dans tous les cas de figures un "tiercé" perdant pour le pays... Et par le jeu pervers des "alliances" et des retournements de vestes l'ordre d'"arrivée au pouvoir" est exactement l'ordre inverse de celui voulu par les électeurs: comme le souligne Dominique de Villepin on est dans le cas de figure biblique où "les derniers seront les premiers"... aux portes du pouvoir... ( le Paradis, lui, risque encore d'attendre longtemps...)!
Parmi les "perdants-gagnants" Michel Barnier est une leçon de chose à lui tout seul, trois ans à peine après l'échec de sa candidature, que tout le monde avait quasiment oublié, aux "primaires" LR élyséennes de 2021...
Mais une leçon de choses qui peut néanmoins nous être fort utile précisément par ce que la trahison de ce "Judas européen" à l'égard de ses fonctions précédentes de commissaire européen nous révèle vraiment:
En 2021 le candidat Barnier pensait qu'un moratoire sur l'immigration aboutirait, en pratique, à faciliter l'intégration et l'assimilation:
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Une saillie "souverainiste" qui avait déjà fait "scandale" à l'époque et qui lui est aujourd'hui rappelée par la presse, non sans ironie, vu l'échec de sa candidature:
Il est de retour en politique nationale en 2021, où il brigue l’investiture des Républicains pour la présidentielle. Dans ce cadre, il fait plusieurs propositions qui vont choquer Bruxelles. Le 9 septembre, il annonce souhaiter instaurer par référendum « un bouclier constitutionnel » afin que la France retrouve « sa souveraineté juridique » et de pouvoir durcir les textes sur l’immigration, notamment la limitation drastique du regroupement familial, la facilitation des expulsions et la fin des « régularisations massives de sans-papier ». Un bouclier qui doit permettre d’éviter que les dirigeants français ne soient « menacés en permanence d’un arrêt ou d’une condamnation » en provenance d’institutions communautaires.
« Nous avons affaire depuis une vingtaine d’années à une accumulation de jurisprudences européennes (la Convention européenne des droits de l’homme, la Cour de justice) et nationales (le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État) qui peuvent nous interdire de prendre les mesures dont nous avons besoin », plaide-t-il lors d’un débat.
Il assure par ailleurs que « la Constitution [française] est supérieure » aux traités européens : « Il n'y a pas de traités européens ratifiés en France en contradiction avec la Constitution. Et quand il y a une contradiction, on change la Constitution. »
De telles idées pourraient être compatibles avec l’obtention de la confiance de l’Assemblée nationale ? Réponse très prochainement : la rentrée de la chambre basse doit avoir lieu le 1er octobre.
https://www.jss.fr/Michel_Barnier_nouveau_Premier_ministre__quelle_est_sa_vision_du_droit_et_de_la_justice_-4947.awp
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A noter que si les limites de la régulation de l'immigration qu'il est possible de réaliser au sein de l'UE sont particulièrement floues, la question importante ici est de savoir si elle échappe à la souveraineté des nations et comment la leur restituer légalement et constitutionnellement.
En tant qu'ancien commissaire européen ayant exercé au plus haut niveau de responsabilité lors du Brexit, Michel Barnier sait donc très bien de quoi il parle!
Y compris lorsqu'au vu de son expérience il se permet de faire ce constat:
« la Constitution [française] est supérieure » aux traités européens :
« Il n'y a pas de traités européens ratifiés en France en contradiction avec la Constitution. Et quand il y a une contradiction, on change la Constitution. »
Encore aujourd'hui le site "Public Sénat" rappelle cette époque récente avec le débat y afférent, mais sans y voir, et pour cause, la moindre trace d'hérésie juridique:
"Assurer la primauté du droit national sur le droit européen", en clair, cela signifie donc bien qu'elle existe déjà, fondamentalement, même si elle est le plus souvent bafouée, dans la pratique.
Autrement dit: ce que la complaisance européiste de nos députés a permis peut très bien être "rectifié" par ces mêmes députés, si la volonté leur en vient...
Du reste, en 2023 l'idée a à nouveau refait brièvement surface, dans le cadre d'un projet de loi LR, soulevant à nouveau le même type de polémique, et ci-dessous stigmatisé "juridiquement" selon le point de vue de l'UE:
3 extraits, 3 observations signées "Ciel de France":
26 juin 2023
Le « bouclier constitutionnel » pour donner le dernier mot au peuple et au Parlement : à propos de la proposition de révision constitutionnelle du groupe LR
Par Mathias Revon
Ce faisant, l’intention des rédacteurs de la proposition de loi constitutionnelle est d’écarter toute entrave possible à la volonté du peuple. Comme ils l’expliquent dans l’exposé des motifs, « le Conseil constitutionnel sera saisi en amont d’un tel référendum, non pour rendre une décision, mais pour donner un avis, rendu public, susceptible d’éclairer le peuple français – étant entendu que, in fine, c’est bien le peuple souverain, et lui seul, qui décidera, ou non, d’approuver la loi référendaire, insusceptible de recours ».
OBSERVATION: Rendre le pouvoir au peuple par voix référendaire peut difficilement être considéré comme "mauvais", sauf par les "juristes" de l'UE...
L’intention des rédacteurs n’était pas seulement de libérer de toute entrave juridictionnelle l’expression directe de la volonté du peuple, mais également celle de ses représentants. C’est pourquoi ils ont imaginé des moyens d’assurer la primauté de la loi sur des normes qui lui sont en principe supérieures.
OBSERVATION: Des "normes qui sont en principe supérieures à la loi", c'est, en langage courant, le contraire de la loi, c'est à dire le pouvoir d'une mafia... fût-elle bureaucratique UE...
S’insérant dans la même démarche, la proposition de loi constitutionnelle déposée par les Républicains a très peu de chance d’être adoptée. Pour autant, elle traduit une tendance à invoquer la légitimité démocratique, voire la souveraineté du peuple, pour écarter les limites qui doivent en principe être respectées au sein d’un État de droit.
OBSERVATION: Ici, on a la conclusion de l'article, selon laquelle les "limites d'un Etat de droit", façon UE, ne reposeraient donc ni sur la légitimité démocratique ni sur la souveraineté du peuple!
Ce qui a donc au moins le mérite d'être clair!
https://blog.juspoliticum.com/2023/06/26/le-bouclier-constitutionnel-pour-donner-le-dernier-mot-au-peuple-et-au-parlement-a-propos-de-la-proposition-de-revision-constitutionnelle-du-groupe-lr-par-math/
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Pour autant est-il réellement utile de "partir en guerre" contre le reste de l'UE via une procédure de "frexit"?
Aujourd'hui même, l'Allemagne vient de rétablir des contrôles drastiques à ses frontières en vue de contenir les flux migratoires excessifs dont elle est victimes et qui ont favorisé à la fois le terrorisme et la montée de la droite nationaliste, et même celle de la gauche souverainiste.
Ce qui confirme que pour un gouvernement volontariste, même si à retardement, il n'y a pas besoin de s'encombrer d'une procédure longue et couteuse en argent, en temps et en énergies inutilement dépensées, alors qu'il y a déjà tous moyens légaux de faire respecter son indépendance si la volonté s'en exprime clairement, et sur tous les sujets, in fine, au grand dam des kollabos européistes qui ne manquent pas de s'en offusquer à grands cris à chaque occasion...
Même si dans le cas du problème migratoire il y a bien empiètement des deux juridictions, ce qui le complique formellement.
Dans le cas du problème économique et surtout, monétaire, la situation, malgré la "monnaie unique" est en réalité encore bien plus simple, vu précisément le statut officiellement et juridiquement revendiqué d'indépendance de la BCE: refonder statutairement le Conseil National du Crédit en France sur une base démocratique et constitutionnelle n'empiète donc pas sur les mouvements bureaucratiques "officiels" de la BCE ni de sa succursale BdF en France. Sans même les entraver formellement sur le plan juridique, le CNC se "contente" simplement de contrôler tout ce qui en est la substance économique, à la base, sur notre territoire...
Les cris et les gesticulations des kollabos européistes ne manqueront pas pour autant, accompagnés éventuellement de quelques menaces de sanctions, mais pas plus que celles adressées dans le vent à la Pologne, la Hongrie, et peut-être bientôt, à l'Allemagne!
Ne reste à savoir que ce que l'on veut vraiment faire.
Luniterre
Sur le même thème:
De Villepin partout, Barnier à Matignon, la France nulle part!
http://cieldefrance.eklablog.com/de-villepin-partout-barnier-a-matignon-la-france-nulle-part-a216226515
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Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme
réadaptés en pratique à l'évolution économique du XXIème siècle:
Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c'est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d'orienter les grandes tendances de l'activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l'indépendance de la nation.
C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :
Les leçons de l’Histoire…
Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?
http://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227
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Source de l'article et de la compilation:
http://cieldefrance.eklablog.com/barnier-au-pouvoir-la-lecon-utile-du-judas-europeen-a216233963
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